GOLDEN GLOBE RACE : LE RETOUR DES LÉGENDES !
Après 8 mois passés en mer, les skippers entament une course poursuite vers Les Sables d'Olonne
MAJ - 24/03/2023
Trois. Ils ne sont plus que trois à pouvoir prétendre au titre.
Ian Herbert-Jones vient de passer le cap Horn mais il poursuit désormais la course en classe Chichester aux côtés de Simon Curwen et Jeremy Bagshaw.
S'il est sain et sauf, la pelle de safran de son Puffin est cassée. Il doit absolument faire escale en Terre de Feu pour réparer.
Le sprint final s'intensifie. Kirsten, en tête, est collée de près par Abhilash. Dans leur sillage, Captain Gugg' ne lâche rien. Il court vite et ne manque pas de souffle.
Le premier skipper est attendu mi-avril aux Sables d'Olonne.
Classement podium :
1 - Kirsten Neuschäfer
2 - Abhilash Tomy
3 - Michael Guggenberger
Classement Chichester :
1 - Simon Curwen
2 - Jeremy Bagshaw
3 - Ian Herbert-Jones

MAJ - 17/03/2023
Du côté de Sainte-Hélène, parfois le vent se tait. Il arrête de souffler. Prise au piège dans l'anticyclone, Kirsten a les ailes coupées. La jeune femme, pourtant en tête, semble démoralisée, à l'affût du moindre zéphyr, ne serait-ce qu'un murmure de vent pour avancer. Elle ne connaît pas son classement mais elle perd du temps, et ça, elle le sait. Allez Kirsten ! Les Sablais soufflent autant qu'ils peuvent !
Après 8 mois d'Aventure, il faut dire que nous avons hâte de les voir revenir.
Qui entrera dans la légende ? Celle de ces gladiateurs des mers partis le 4 septembre dernier pour une course autour du monde, en solitaire, sans technologie, comme en 1968...
Dans le sillage de Kirsten, les autres skippers ont le vent en poupe et naviguent toutes voiles dehors. Libres comme l'air. Le moral au beau fixe. Abhilash reprend du terrain, Simon rattrape la tête de flotte au pas de course, idem pour Michael qui décolle... bravo capitaine.
Plus au sud, Jeremy vient de passer le cap Horn et entame sa remontée de l'Atlantique alors que Ian s'apprête à l'affronter, ce cap mythique.
>>> Classement de la course :
1 - Kirsten Neuschäfer
2 - Abhilash Tomy
3 - Michael Guggenberger
4 - Ian Herbert-Jones
>>> Classement Chichester (hors course après escale)
- Simon Curwen derrière Abhilash
- Jeremy Bagshaw devant Ian
Suivez la course en direct ICI
MAJ - 10/03/2023
MAJ - 06/03/2023
Tels des sprinters, les skippers de la Golden Globe Race #GGR entament une course poursuite vers Les Sables d'Olonne. Kirsten Neuschäfer et Abhilash Tomy sont une fois de plus au coude à coude et se disputent la tête de course. Dans leur sillage, Simon Curwen, en classe Chichester, effectue une fulgurante remontée qui décoiffe au passage Michael Guggenberger.
Ian Herbert-Jones entame sa descente vers le #CapHorn et tente de rattraper Jeremy Bagshaw, 2e de la Classe Chichester.
Ils courent, ils courent... nos marins !

MAJ - 24/02/2023




MAJ - 16/02/2023

"Après plus de 5 mois seule en mer, la Sud-Africaine de 40 ans est la première femme à passer le cap Horn en tête d’une course en solitaire autour du monde.
> 164 jours qu’elle est partie des Sables d’Olonne, sans téléphone, sans GPS, sans technologie… avec un objectif : remporter l’ancêtre du Vendée Globe.
Seule femme sur la ligne de départ, elle a bravé les tempêtes, sauvé un concurrent (Tapio Lehtinen) dont le navire avait coulé, plongé au milieu de l’océan pour nettoyer sa coque… et survit sans assistance, en buvant l’eau de pluie...
Bien plus qu’un symbole, c’est un exploit, tant la Golden Globe Race est difficile.
Entre désespoir, casses, abandons et naufrages, la flamme s’est éteinte pour la plupart des concurrents.
En septembre dernier, ils étaient 16 au départ des Sables d’Olonne. Désormais, ils ne sont plus que 4. Munis d’un simple sextant pour s'orienter, ils signent une saison bien agitée, digne d’un scénario Netflix.
Les conditions se sont encore durcies il y a une quinzaine de jours.
L’Anglais Simon Curwen, qui menait la course jusqu'alors, a en effet dû abandonner après qu’une vague géante s'est abattue sur son bateau, cassant son régulateur d’allure.
Qu’importe, Kirsten tient bon et continue de creuser l’écart : 300 milles avec son dauphin, l’Indien Abhilash Tomy, 1 200 milles avec le troisième, l’Autrichien Michael Guggenberger, alors que Ian Herbert-Jones est loin derrière, en 4e position.
Laissant derrière elle les 40e rugissants et les 50e hurlants, elle entame désormais sa remontée de l’Atlantique.
Abhilash Tomy, l'incroyable capitaine de marine, était quant à lui en grande difficulté la nuit dernière près des côtes chiliennes. Mais rien ne l'arrête. Faisant preuve d'une ingéniosité hors pair, le marin a réussi à réparer son bateau façon MacGyver avant d'affronter le cap Horn.
>>> Kirsten est attendue mi-avril aux Sables-d’Olonne.
Les Sablais, les Vendéens et tous les amoureux de la mer espèrent accueillir cette héroïne, qui pourrait être la première femme à remporter un tour du monde en solitaire à la voile."

Mise à jour du 10/02/2023
Percutés par une violente dépression, Kirsten Neuschäfer et Abhilash Tomy reprennent le dessus et soignent leur bateau : Bayanat se relève après avoir été couché et balayé par deux vagues scélérates et Minnehaha, qui avait du plomb dans l'aile, semble reprendre son souffle.
Dans leur sillage, Captain Gugg' avance et les suit à la trace. Il a cependant mordu la zone d'exclusion et devra digérer ses 4, 5 heures de pénalité lors de sa remontée vers Les Sables d'Olonne.
Ian Herbert-Jones, quant à lui, entame à peine cette zone... loin derrière les trois premiers, il s'accroche. Coûte que coûte.
Le rêve à la proue, les 4 derniers skippers encore en course comptent bien remporter ce tour du monde à l'ancienne, l'ancêtre du Vendée Globe.




Mise à jour du 03/02/2023
En mer, rien n'est écrit.
Ils ne sont plus que quatre à pouvoir prétendre au titre. Kirsten Neuschäfer, au coude à coude avec Abhilash Tomy, pourrait bien être la première femme à remporter ce tour du monde à l'ancienne, l'ancêtre du Vendée Globe
Mais déjà, au loin, le cap Horn aiguise ses lames...

Mise à jour du 27/01/2023


Mise à jour du 30/12/22
Dans le peloton de tête Simon Curwen, Kirsten Neuschäfer et Abhilash Tomy viennent de passer la porte d'Hobart au large de la Tasmanie.
Nous souhaitons aux skippers toujours en course un bon réveillon, seuls, au milieu des océans, et tous nos voeux de réussite pour boucler la plus longue épreuve sportive au monde.
Mise à jour du 23/12/22
Noël et le nouvel an... en solitaire

Plus de 100 jours seuls face aux éléments

La flotte se précipite vers Hobart : une épée de Damoclès au-dessus du mât
« L’objectif, c’est d’aborder le Cap Horn, qui est le passage le plus impressionnant de ce tour du monde, dans les conditions clémentes de l’été austral » précise le directeur de course, Sébastien Delasnerie. « Après, le temps risque de se dégrader ».
- Actuellement, en queue de flotte, Ian Herbert-Jones (GBR) progresse à bonne allure.
- Jeremy Bagshaw (ZAF) a eu du gros temps toute la semaine. Il navigue de manière prudente pour préserver son voilier.
- Michael Guggenberger (AUT) est sorti indemne de son dangereux périple le long de la no-go zone.
- Simon Curwen (GBR) leader incontesté depuis le Cap Finisterre perdait mille après mille la semaine dernière alors qu’il était à l’arrêt dans un énorme anticyclone qui s’est abattu sur lui… Il a mis son temps dans la pétole à profit pour faire des travaux.
- de l’autre côté de l’anticyclone, Kirsten Neuschäfer (ZAF) et Abhilash Tomy (IND) ont grappillé des milles dans des conditions parfaites de portant. Ils rattrapent Simon...
Rien n’est joué donc !
Une aventure digne d'un scénario Netflix
Mi-novembre, le bateau du Finlandais Tapio Lethinen, a mystérieusement coulé en quelques minutes au large de l’Afrique du Sud. Après 24 heures dans un radeau de survie, il a été secouru par la Sud-Africaine Kirsten Neuschäfer (Minnehaha). « Je suis allée le chercher, nous avons partagé un verre de Rhum », a-t-elle confié alors que Tapio embarquait sur un cargo avant d’être déposé à Jakarta (Indonésie) la semaine dernière. Actuellement deuxième au classement, la seule femme de l'aventure continue la course en bonne position.
Au milieu de l'océan : sans technologie ni Père Noël, sans contact ni festivités
« Tous ont prévu un repas spécial, une bouteille de vin ou de champagne et pourront ouvrir les cadeaux préparés par leurs familles aux Sables d'Olonne en septembre dernier », raconte le directeur de course. Mais pour certains, englués dans la lessiveuse des mers du sud, le répit sera difficile. « La mer y est très formée, tout est humide, il fait froid ».
Un étrange Noël au milieu des océans, une quête, une aventure unique au monde, qui dépassera les 200 jours.
Le premier pourrait rejoindre les Sables d'Olonne mi-avril 2023.
SUIVEZ CET INCROYABLE AVENTURE ICI



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