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Le château de la Chaume

LS74

Ancienne sentinelle du havre d'Olonne, une légende tenace voudrait qu'il ait été construit sur l'ordre d'un Anglais, le comte d'Arundel. Or, selon toute probabilité, il faut y voir plutôt l'œuvre des Princes de Talmont au XVe siècle.
Par la suite, le château sera la propriété de la famille de la Trémouille pendant de nombreux siècles. Un feu était installé sur la tour, afin de servir de phare. Au XVIIIe siècle, le feu de La Chaume est le seul phare répertorié sur les côtes vendéennes.
En 1622, le château n'est pas épargné par les guerres de Religion, puisqu'il sera pris par les troupes huguenotes de Soubise puis repris par les armées royales peu de temps après.
En 1689, l'enceinte et les murs du château sont rasés sur ordre de Louvois. Dès lors, le château va tomber en ruine.
Finalement, en 1835, l'État rachète le vieux château à M. Charles Lesterpe.
De 1857 à 1858, des travaux de restauration du phare de La Chaume sont entrepris par le service des Ponts-et-Chaussées, pour donner à la tour sa forme actuelle.
Celle-ci sera sauvée de la destruction en août 1944 grâce à l'intervention du maire et de l'ingénieur des Ponts et Chaussées auprès des troupes d'Occupation.
De 1986 à 1994, les travaux de restauration sont confiés à Jacques Boissière, architecte départemental des Bâtiments de France.

L'une des nombreuses conserveries de La Chaume, l'usine Amieux, était située au pied du Château, à l'emplacement de l'immeuble "Arundel" construit en 1958.
A l'apogée de la pêche à la sardine et au thon, La Chaume comptait près de 15 conserveries dont voici les plus importantes : Saupiquet, Basset, Graciet, Griffon, Jacq, Guerlesquin, Maingourd, Maredlo, Tirot, Roulland, Penanros, Monthulet, Philippe et Canaud, etc.

Le marché couvert de La Chaume a été construit en 1953 à l'emplacement de l'ancien lavoir. Il a été entièrement rénové en 1999, d'après les plans de l'architecte Jean-Luc Butreau.

La « pétrolière », ancien local de la SNSM, située au pied de la tour, a servi d'abri au canot de sauvetage, puis d'entrepôt pour les fûts de pétroles qui alimentaient les phares. Finalement, les services de l'Équipement cédèrent la "pétrolière" à la ville des Sables-d'Olonne. La "pétrolière" fut démolie en novembre 1995.

La place Maraud était autrefois connue sous le nom d'Anse de la Fontaine ou de place des Poûts, du noms des fameux poteaux où les pêcheurs mettaient leurs filets à sécher. Il y a avait également une cale qui permettait au bateau de sauvetage, au XIXe siècle, de s'élancer pour aller secourir les navires en difficulté. Quant à Anselme Maraud (1842-1910), patron du canot de sauvetage, il fut un héroïque sauveteur en mer, décoré de la Légion d'Honneur. Également conseiller municipal, il fut à l'origine des fêtes de La Chaume.




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